« Je ne laisse pas mon message sur une clé USB au fond d’un tiroir. Je ne veux pas qu’il se perde, ni qu’il apparaisse au mauvais moment. J’ai besoin d’un coffre et d’une clé. »

Le coffre, c’est l’endroit où la vidéo est gardée sans être visible par tout le monde. Un endroit sécurisé, chiffré, où l’on sait qui a le droit d’ouvrir. Pas besoin de devenir informaticien : je veux juste pouvoir dormir tranquille en sachant que ma parole n’est ni piratable comme une vieille boîte mail, ni stockée n’importe comment.

La clé, ce sont les personnes et les conditions d’accès. J’ai choisi mes destinataires, et j’ai défini le moment : pas demain, pas par accident. Le jour venu, ils reçoivent ce qui leur est destiné — pas avant, pas après. La bonne parole au bon moment : c’est toute la différence entre consoler et déstabiliser.

J’ai vérifié trois choses :

  1. Qui voit quoi. Mon message pour X n’est pas visible par Y. S’il y a un message commun, je le nomme “Pour vous deux”.
  2. Comment on me remplace. Si je ne peux plus confirmer, un processus de remise prend le relais (personne de confiance, justificatifs, validation humaine). Automatique ne veut pas dire froid.
  3. Comment on supprime. J’ai le droit d’effacer, de mettre à jour, de refaire. Je garde la main tant que je suis là.

La sécurité, ce n’est pas de la paranoïa ; c’est de la douceur organisée. C’est respecter la mémoire de ceux qu’on aime en évitant les mauvaises surprises. Quand tout est en place, je n’y pense plus. Je vis. Le message existe, comme un parapluie rangé à l’entrée. On n’annule pas la pluie ; on s’y prépare sans s’empêcher de sortir.

CTA : Fais la liste de tes destinataires et choisis pour chacun “message commun” ou “message dédié”. Ensuite seulement, enregistre. Le coffre saura quoi protéger, et la clé saura à qui ouvrir.